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::::::SOIGNE TON RIRE - TON RIRE TE SOIGNERA:::::
Riez ! http://funnynews.free.fr/index.php Meditez ! http://www.yoga-ayurveda.be/fra/yoga-ayurveda_equilibre-mental_japa.htm LangueurJe suis l'Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D'un style d'or où la langueur du soleil danse.
L'âme seulette a mal au coeur d'un ennui dense. Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. O n'y pouvoir, étant si faible aux voeux si lents, O n'y vouloir fleurir un peu cette existence !
O n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu ! Ah ! tout est bu ! Bathylle, as-tu fini de rire ? Ah ! tout est bu, tout est mangé ! Plus rien à dire!
Seul, un poème un peu niais qu'on jette au feu, Seul, un esclave un peu coureur qui vous néglige, Seul, un ennui d'on ne sait quoi qui vous afflige Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) > langueur faiblesse, consomption, étourdissement, anémie, asthénie, déficience, fatigue, mollesse, nonchalance, paresse, atonie, apathie, indolence, torpeur, prostration, assoupissement, engourdissement, léthargie, somnolence, abattement. affaiblissement, alanguissement, effondrement.
LANGUEUR, subst. fém. Et puisque les hommes endormis Ne font pas de mal à leurs ennemis Vienne oh que vienne la nuit
Et puisque les hommes allongés Ne lèveront ni le poing ni l'armée Vienne oh que vienne la nuit
Vienne la nuit des temps Vienne le temps des nuits Vienne enfin le camp Des hommes endormis
Vienne la nuit devant Vienne devant la nuit Vienne enfin le temps Des hommes endormis
Et puisque les hommes Dans leurs reves Font de l'amour un soleil qui se lève Vienne oh que vienne la nuit
Et puisque les hommes Qui sommeillent Sont tous un peu frele Un peu tous pareil Vienne oh que vienne la nuit
Vienne la nuit des temps Vienne le temps des nuits Vienne enfin le camp Des hommes endormis
Vienne la nuit devant Vienne devant la nuit Vienne enfin le temps Des hommes endormis
Vienne enfin le temps des hommes Des hommes endormis
LANGUEUR, subst. fém. A. Affaiblissement physique ou moral qui réduit considérablement les forces et l'activité d'une personne. 1. Vx ou littér. [La cause est de nature physique (maladie, blessure)] Entrer, être, tomber, tourner en langueur; se consumer de langueur. Je suis malade, messieurs, je me meurs de langueur, et vous m'excuserez si je ne puis me lever ( STENDHAL, Chartreuse, 1839, p. 339). Une langueur qu'on craignait de voir dégénérer en consomption lente ( LAMART., Raphaël, 1849, p. 139) : 1. Les enfants paraissaient atteints d'une maladie de langueur, ne mangeaient plus, accusaient des douleurs de ventre, traînaient quelque temps, puis expiraient au milieu d'abominables souffrances. MAUPASS., Contes et nouv., t. 2, Moiron, 1887, p. 1145. Rem. Ac. souligne que dans ce sens le mot est souvent employé au plur. : Il ne sent point les langueurs de l'âge. P. anal. État d'une plante qui végète, s'étiole, dépérit. La langueur ou l'activité de la végétation semblait dépendre d'influences célestes ( VOLNEY, Ruines, 1791, p. 225). 2. [La cause est de nature morale] a) Asthénie, affaiblissement de l'énergie morale et physique causée par une fatigue nerveuse, par une souffrance morale. La mort de sa femme l'a jeté dans un état de langueur dont il a peine à sortir (Ac.). La langueur, ou l'impuissance absolue de l'esprit ( CABANIS, Rapp. phys et mor., t. 1, 1808, p. 453). Oui, mon Père, je mourrai de colère et de langueur si je ne le retrouve pas ( ARNOUX, Rêv. policier amat., 1945, p. 77) : 2. Vous voilà condamné à la vie maintenant, cher ami, à une vie de langueur, d'empêchement et de souffrance, où votre âme stoïque s'épanouit quand même... SAND, Corresp., 1867, p. 163. b) État d'âme mélancolique et rêveur qui rend nonchalant, sans énergie. Elles [ les jeunes filles] lisent Loti et Fromentin, qui les laissent pleines de langueurs ( CHARDONNE, Dest. sent., I, 1934, p. 67). Comme elle s'approchait de la fenêtre, une étrange langueur l'avait saisie à la vue de la campagne toute teintée d'une buée verte ( LACRETELLE, Hts ponts, t. 3, 1935, p. 125) : 3. Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone. VERLAINE, Poèmes saturn., 1866, p. 72. En partic. État d'âme dû aux tourments d'une passion amoureuse qui s'exprime par une mollesse de l'attitude ou des regards. La suavité et la gracieuse langueur des femmes de l'Asie, beauté bien plus féminine, bien plus amoureuse, bien plus fascinante pour le cœur que la beauté sévère et mâle des statues grecques ( LAMART., Destinées poésie, 1834, p. 393). La vivacité nerveuse de Juliette, qu'elle noyait d'une langueur étudiée ( ZOLA, Page amour, 1878, p. 882) : 4. Yves se faisait de cet amour des représentations simples et précises; il imaginait des regards de langueur, des baisers furtifs, des mains longuement pressées, toute une romance qu'il méprisait. MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p. 67. B. P. anal. 1. Caractère d'une chose (paysage, climat) dont la monotonie, la moiteur engendrent cet état d'âme. Après les langueurs extrêmes de cet interminable été, le ciel s'est levé couvert et tout bouleversé ( RIVIÈRE, Corresp. [avec Alain-Fournier], 1906, p. 287). La mortelle langueur de l'après-dînée ( CLAUDEL, Feuilles Saints, 1925, p. 625) : 5. Je fuyais tes regards, je cherchais ma raison. Mais la langueur des champs, leur tristesse attrayante, À ma langueur secrète ajoutaient leur poison. DESB.-VALM., Élégies, 1833, p. 70. 2. Affaiblissement de l'énergie, ralentissement de l'activité de quelque chose. a) Ralentissement de l'activité, du développement (d'une entreprise, d'une société). M. Géraud dit qu'après cinq ans de langueur, cette année est excellente pour les manufacturiers ( MICHELET, Journal, 1842, p. 475). b) Manque d'intérêt, de mouvement, de chaleur (d'une œuvre artistique ou littéraire). Langueur d'un discours, d'une conversation. [David] fut frappé (...) de la langueur, de la faiblesse de ces honteuses productions de son temps ( DELACROIX, Journal, 1860, p. 270) : 6. Je sens fort bien que ces développements doivent jeter de la langueur dans la troisième partie de l'Essai, mais que faire à cela? LAMENNAIS ds Mme V. HUGO, Hugo, 1863, p. 6. REM. 1. Languison, subst. fém., région., synon. Aux maladies s'ajoutaient l'ennui, la languison. Les plus vaillants n'avaient même pas le courage de travailler (A. DAUDET, Port-Tarascon, 1890, p. 128). 2. Languissement, subst. masc., région. Action, fait de languir; langueur. Frédéry avait trop de languissement à son Hospitalière et à son petit Frédy ( FABRE, Chevrier, 1867, p. 321). 3. Languition, subst. fém., région. Synon. de languison ( supra rem. 1). J'avais une languition sotte qui me faisait regarder toutes les filles sans oser leur dire un mot ( SAND, Maîtres sonneurs, 1853, p. 17). Prononc. et Orth. : [ ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Prob. av. 1130 (v. éd. pp. 200 et 261) [ms. fin XIIe-début XIIIe s.] « maladie, état de faiblesse » ([ PHILIPPE DE THAON], Lapidaire alphabétique ds Lapidaires anglo-norm. éd. P. Studer et J. Evans, V, 989, p. 236); 2. a) ca 1180 « état d'abattement, de mélancolie dû à la passion amoureuse » ( THOMAS, Tristan, 2484, 3037 ds T.-L.); cf. 1269-78 ( JEAN DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 4275 : Amors c'est langueur toute santeïve, C'est santé toute maladive) et 1525 (C. MAROT, Élégie IV, 49, ds Œuvres lyriques, éd. C. A. Mayer, p. 224 : Oubly, Jalousie et langueur Suyvent Amours); b) 1670 « caractère de ce qui est empreint de ce sentiment » langueur [des yeux] ( RACINE, Bérénice, IV, 4); 3. a) 1564 « chagrin, malheur » ( Indice de la Bible ds FEW t. 5, p. 163 a); b) 1765-70 « mélancolie, vague tristesse » ( ROUSSEAU, Confessions, VI, ds Œuvres éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t. 1, p. 243); 4. a) 1580 « nonchalance, indolence, paresse » ( MONTAIGNE, Essais, I, XXVI, éd. A. Thibaudet, et M. Rat, p. 175); b) fin XVIIe-1 re moitié XVIIIe s. « manque de force, de chaleur (d'une production de l'esprit) » ( FONTENELLE, Du Verney ds LITTRÉ); c) 1780 [éd.] « stagnation (d'une activité écon.) » ( RAYNAL, Hist. phil., VII, 14, ibid.). Du lat. languor « faiblesse, abattement, lassitude; maladie; inactivité, mollesse, tiédeur ». Fréq. abs. littér. : 1 109. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 2 152, b) 2 246; XXe s. : a) 1 371, b) 850. KesKEUsait ? voir http://www.erudit.org/revue/theologi/1999/v7/n2/005026ar.html
Ecrit par hizkuni, le Lundi 15 Janvier 2007, 21:08 dans la rubrique "Actualités".
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